SALUT
Et voila me v'la avec un "blog" ! ! !
Moi perso je voulais pas, non pas que j'ai rien à dire, rien à offrir mais bon... pour moi communiquer jamais j'aurai pensé que c'était s'esquinter les doigts sur un clavier ; tout seul, tout nu et tout con !
"Il faut vivre avec son temps" ^^ ?
Déjà, le nom de mon "espace de communication" : Mots colorés et couleurs des mots... Allez c'te blague ! Moi perso je trouve ce titre totalement nul mais bon ; tu commences par taper un titre qui te fais kiffer et PAF ! Déjà pris ! Alors t'essayes un autre (moins bien....) et... REPAF !!! Etc etc... et voila cher zami comment on en arrive à un truc aussi débile que "Mots colorés et couleurs des mots". Enfin essayons tout de même de faire un peu d'alchimie et ne travaillons pas en soustractif mais en additif : Si mon truc doit servir à quelque chose il faut retenir deux choses :
1) = MOTS
2) = COULEURS
Donc mon blog ce sera des mots des mots des mots ; de moi ou d'autres. Quand ils seront de moi je préciserais m (comme aime). Je suis un amoureux des mots...
Donc mon blog ce sera de la couleur aussi ; je suis un amoureux des arcs-en-ciel...
Donc mon blog ce sera des mots et de la couleur
FRATERNITE
Chaque parcelle de terre, éventrée,
Dépossédée de son noble labeur secret ;
De cet essentiel qui se fabrique sous nos pas.
Chaque filament artistement tramé, cousu au ciel
Et, tranché, arraché de l'ouvrage de la Vie
Qui, malgré les blessures, dispense l'aube nouvelle !
Chaque goutte d'eau réfractant le paradis,
Transformée en larme noire et corrompue :
Nul être ne pouvant plus en goûter l'humide étoile.
Chaque lame de feu qu'attendait un destin lumineux,
Chaleureux... hélas ! détournée en morsure ignée ;
Au supplice des bûchers où hurle encore la sève des fées.
Chaque pierre patiente de sa lente, lente alchimie...
Soudain, vidée de son temps, du rêve éternel qui lui était dû ;
Désormais prise dans les temples inertes de nos maléfices.
Chaque arbre : jeune apprenti du soleil ou vénérable ancien,
Maître des lunes, souffrant de saisons empoisonnées,
Privé des mystérieuses forêts aux invites cristallines.
Chaque herbe folle du désir de désirer offrir sa verdure,
Profanée par des ignorants, fiers d'avoir sur elle... craché !
Et piétiné la fine tige, que le vent joueur aimait parfois bercer...
Chaque oiseau, aux pauvres yeux sanglants et crevés
Par des jaloux ne sachant pas, dans l'air, danser de légèreté :
Lourds, bouffis et cruels assassins des ailes de la liberté.
Chaque bête ; grande, puissante ou minuscule sur le chemin,
Chaque insignifiance aux yeux de ceux qui n'ont jamais vu,
Toutes ces choses, tous ces êtres dont nous sommes l'enfer !
Tous ces fragments morts ou meurtris, qui sont des ossatures
Brisées de la Rosace magique couronnant nos coeurs malades.
Toutes ces choses et bien d'autres encore
Qui n'ont chez nous, dans nos cerveaux, ni nom ni raison...
Toutes,
Méritent un millier de fois que coulent indéfiniment
Toutes les larmes, toutes les larmes
Du monde entier.
Pourtant, si tu me veux du mal ;
C'est pour toi que je vais pleurer.
m
